Imagerie urologique à Olympe Imagerie

L’imagerie urologique étudie l’ensemble des organes de l’appareil génito-urinaire : reins, uretères, vessie, prostate, testicule et verge.

Urologie | Centre de radiologie IRM et scanner | Imagerie médicale HPA | Antony

Dépistage du cancer de la prostate

Votre médecin peut vous proposer un dépistage individuel du cancer de la prostate. Il consiste au dosage régulier du PSA (Prostatic Specific Antigen). En cas d’augmentation confirmée du PSA, d’anomalie au toucher rectal ou à l’échographie prostatique, une IRM de la prostate est indiquée.

L’IRM est le seul examen à réaliser en cas de suspicion de cancer prostatique. En effet, l’échographie prostatique, si elle est encore réalisée dans le bilan de l’adénome prostatique, n’est pas un examen suffisamment spécifique et peut passer à côté de certains cancers de la prostate.

Suivant une technique rigoureuse, sur des machines puissantes de dernière génération, et selon un protocole précis, l’IRM prostatique permet de classer le risque de cancer de prostate selon la classification Pi-Rads, de 1 à 5.

  • un score Pi-Rads de 1 ou 2 permet d’éliminer un cancer significatif,
  • un score Pi-Rads de 3 doit être analysé en fonction du dosage du PSA et du risque individuel de cancer prostatique,
  • un score de 4 ou de 5 impose la réalisation de biopsies prostatiques ciblées sur l’anomalie mise en évidence.

Biopsies de prostate

Les biopsies prostatiques sont aujourd’hui systématiquement réalisées après une IRM prostatique.

Celle-ci a mis en évidence une anomalie devant faire l’objet de biopsies ciblées, qui sont systématiquement associées à des biopsies étagées sur toute la prostate.

Les biopsies sont habituellement réalisées en échographie, en fusionnant les images acquises lors de l’IRM avec celles de l’échographie.

Une technique révolutionnaire permet de réaliser ces biopsies ciblées directement dans l’IRM, avec une précision exceptionnelle. Le centre Olympe imagerie-hôpital privé d’Antony est le seul centre à proposer cette technologie en France.

Ces biopsies, peu douloureuses, sont réalisées sous anesthésie locale, et ne nécessitent pas d’hospitalisation.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun, ou d’interrompre vos traitements. Seuls les traitements anticoagulants nécessitent une adaptation en accord avec votre cardiologue.

Quelques jours après, votre urologue vous donnera les résultats ou vous proposera la thérapeutique adaptée.

Embolisation de varicocèle

La varicocèle est la dilatation des veines du scrotum. Elle est quasiment toujours localisée à gauche, mais peut parfois toucher les deux côtés. On dit qu’elle est bilatérale. Cette dilatation des veines (varices) peut devenir gênante lorsqu’elle est de volume important. Elle peut aussi avoir des conséquences sur le développement et le fonctionnement du testicule, être recherchée et éventuellement traitée dans le cadre d’une infertilité masculine.

On recherche la présence d’une varicocèle lors d’un écho doppler scrotal et testiculaire. La présence et le degré de varicocèle seront alors appréciés.

Le principe du traitement de la varicocèle est de bloquer le reflux de sang vers le testicule, on parle d’embolisation de varicocèle : A l’aide d’une ponction de la veine du bras ou de la cuisse, un petit tuyau est introduit jusque dans la veine testiculaire. On y dépose alors une substance permettant de boucher définitivement la veine dilatée.

Lithiase urinaire et colique néphrétique

La colique néphrétique se caractérise par une douleur intense de la région lombaire et abdominale, survenant d’un seul côté et apparaissant de manière brutale. La douleur correspond à la dilatation des cavités du rein, secondaire à un obstacle qui empêche l’écoulement de l’urine du rein vers la vessie. Dans 80 % des cas, l’obstacle est un calcul (ou lithiase) qui s’est déplacé et qui bloque l’écoulement des urines au niveau de l’uretère.

Plusieurs techniques d’imagerie sont indiquées en cas de suspicion colique néphrétique secondaire à une lithiase urinaire:

L’échographie réno-vésicale est un examen facilement réalisable, non douloureux et non irradiant. Lorsque la dilatation des cavités du rein est mise en évidence, le traitement de la colique néphrétique peut être rapidement instauré pour soulager le patient. Elle est souvent couplée à la radiographie de l’abdomen (ASP pour Abdomen sans préparation) pour visualiser le calcul.

Le scanner abdominopelvien permet, en un seul examen, de visualiser la dilatation des cavités du rein ainsi que le calcul, et en précise le siège et la nature. Il permet de guider plus précisément le traitement, mais il est (faiblement) irradiant.

Autres pathologies urologiques

L’imagerie urologique, en échographie, scanner ou IRM permet de faire la recherche de tumeur du rein, des uretères, de la vessie et du testicule.
L’échographie prostatique est indiquée dans la recherche des adénomes prostatiques, et permet de rechercher la persistance d’un résidu après vidange vésicale (résidu post mictionnel).
Dans les pathologies de la verge, notamment la maladie de Lapeyronie, une IRM de la verge est réalisée en érection. Un écho doppler pénien est souvent indiqué en cas de difficultés érectiles.
Une échographie est indiquée en cas de pathologie infectieuse du rein (pyélonéphrite), de la prostate (prostatite) ou scrotale (orchi-épididymite).

Où trouver ces examens

Voici la liste des établissements où cet examen est pratiqué